J’ai d’abord fait une thèse en maths appliqués à l’acoustique sous-marine en collaboration avec Ifremer. Puis j’ai commencé une carrière de Scientifique en Halieutique au National Institute of Water and Atmospheric Research à Wellington, NZ.  J’y suis resté 10 ans, travaillant sur les méthodes de surveillances des écosystèmes marins.

Ces dernières années, j’ai été particulièrement investi sur les recherches visant à mieux comprendre le rôle des couches mésopélagiques dans le processus de séquestration du carbone par l’océan, en particulier autour des régions antarctiques et subantarctique.

À mon retour en France j’ai brièvement rejoint l’ENSTA Bretagne en tant qu’enseignant chercheur mais je n’y pas trouvé mon compte et ai donc décidé de continuer à travailler pour la Nouvelle Zélande depuis la France.

Après un an de cette solution, j’ai pris un poste de Biological Oceanographer dans l’équipe Ocean Science de Kongsberg Maritime qui produit les instruments que j’utilise depuis des années.

La recherche est un métier de passion qui offre la possibilité de s’investir dans des thématiques qui auront un impact sur notre devenir. Notre compréhension de la connectivité des océans et de leur rôle régulateur de notre climat reste encore limité et cela constitue pour moi une motivation énorme. La passion du milieu marin est venue dès mon plus jeune âge par la voile, la plongée, le surf, et je suis privilégié de pouvoir lié mon travail à ma passion.

La Nouvelle Zélande favorise l’équilibre vie-travail et offre des opportunités en fonction des compétences plus aisément qu’en Europe. Si j’étais resté dans le cadre français, je n’aurais pas eu la possibilité de générer l’expérience que j’ai aujourd’hui.

Prenez des risques dans vos choix de carrière et privilégiez la passion au financier. Votre compte en banque est un pâle reflet de la richesse de vos connaissances et capacités. Vous avez le pouvoir de faire changer les choses, une ligne de code à la fois… Et le changement est urgent !